Note de 1,7 sur 5

Agriculteur et auto-entrepreneur : peut-on cumuler ?

Temps de lecture : 2 minutes

Publié le 05 février 2023

Mis à jour le 16 février 2023

Claude Robin

Claude Robin

On entend souvent dire que les agriculteurs ne peuvent pas être auto-entrepreneurs, est-ce vrai ? Les agriculteurs peuvent-ils bénéficier du régime pour se créer une activité complémentaire en parallèle de leur exploitation en mettant à profit le régime auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) ? Nos experts comptables font le point des cumuls possibles.

Les activités agricoles sont exclues du régime auto-entrepreneur

Les agriculteurs ne peuvent pas exercer leur activité agricole en tant qu’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur depuis le 1/01/2016*). La loi ne leur permet pas. En effet, les activités agricoles (céréalier, éleveur, maraîcher, pépiniériste, etc.) sont exclues du régime auto-entrepreneur.

Au lancement du régime auto-entrepreneur au 1er janvier 2009, les agriculteurs inscrits en tant qu’entreprise individuelle (ou exerçant en nom propre) ne pouvaient pas non plus se créer une activité complémentaire en auto-entrepreneur en plus de leur activité d’agriculteur.

Agriculteur et auto-entrepreneur

Le cumul d’activité possible pour les agriculteurs

Les agriculteurs qui exploitent en EURL ou EIRL, peuvent, depuis le 22 mars 2012, avoir une activité professionnelle complémentaires en tant qu’auto-entrepreneur en marge de l’activité de leur EURL. Cette activité complémentaire en auto-entrepreneur doit être une activité différente de l’activité principale : négoce, conseil, etc.

Cette activité secondaire en auto-entrepreneur ne peut pas être une activité agricole puisque celle-ci est exclue du régime auto-entrepreneur.

A noter pour ceux qui adopterait le régime micro-entreprise pour se créer un revenu complémentaire. Depuis le doublement des plafonds de CA en 2018, il est dorénavant possible de rester micro-entrepreneur tout en dépassant les plafonds de CA de la franchise de TVA (91 900 € pour les activités commerciales et 36 800 € pour les activités de services). Voir ici les particularités du cumul micro-entreprise et TVA.

* Depuis le 1er janvier 2016, le statut auto-entrepreneur est renommé en micro-entrepreneur, sans entraîner de changements du statut.

Article publié initialement le 5 février 2023

Partager cet article

Cet article vous a plu ?

Donnez-lui une note

Merci pour votre vote !

Note de 0,0 sur 5

Lire le livre blanc "Comparaison des statuts pour un choix efficace et sans prise de tête"

Comparaison des statuts pour un choix efficace et sans prise de tête

Tout entrepreneur doit passer par là !
Mais comment vous y prendre si vous ne savez pas vers quoi vous diriger ? En fait, le choix de votre statut juridique va surtout dépendre de votre situation personnelle et des besoins de votre activité en freelance. Le régime social, le régime fiscal, la protection de votre patrimoine… varient d’un statut juridique à l’autre. Evidemment, rien n’empêche de migrer ensuite vers un autre statut, mais cela peut représenter des frais. Alors autant se pencher sérieusement sur la question pour prendre la bonne décision !

Télécharger notre livre blanc

Devenir auto-entrepreneur

Nos experts partagent leurs secrets