Nadia El Feddouli : 1Re condition, aujourd’hui, un stage doit forcément être intégré à un cursus scolaire (collège, lycée ou études supérieures). Il n’est plus possible de prendre quelqu’un en stage une fois le cursus validé. Une convention tri-partite entre votre entreprise, le stagiaire et son établissement scolaire devra donc être signé avant le début du stage.
Pour rappel, un stagiaire ne peut pas :
- Remplacer un salarié licencié ou simplement absent
- Occuper un emploi permanent
- Faire face à un accroissement temporaire d’activité
- Occuper un emploi saisonnier
2ième condition Au-delà de 8 semaines soit 44 jours, le stage sera rémunéré sous forme de gratification légale. En 2018, l’indemnité minimale est 3,65 € de l’heure, soit 577,50 € par mois pour un temps complet à 35 heures. Mais il faut vérifier que votre convention collective ne prévoit pas d’autres dispositions. Votre stagiaire peut avoir accès aux mêmes avantages que vos salariés.
Vous voilà briefé sur le cadre imposé. Mais pour conclure, il faut aussi aborder le point de son accompagnement car on n’a pas toujours en tête le temps que cela peut prendre. Pour qu’un début de stage démarre bien et que celui-ci soit bénéfique à tout le monde, il faut pouvoir consacrer à votre stagiaire au minimum 2H /jour pendant sa 1re semaine. Evidemment, cela peut varier très sensiblement selon les postes et les personnes, à vous d’ajuster selon votre feeling. Et n’oubliez pas un bon stage peut se terminer par une embauche si opportunité il y a !