L’expert-comptable spécialiste du montage et de la gestion de holding

Oui, une holding peut avoir des salariés. Une holding animatrice, par exemple, emploie des salariés pour ses fonctions de management. Ses employés assurent aussi les tâches liées aux prestations fournies à ses filles. Il s’agit de gestion administrative, juridique, ou de contrôle financier des sociétés du groupe.

Dans ce cas, la holding est soumise aux mêmes obligations sociales qu’une entreprise classique (déclarations, charges sociales, conventions collectives, etc.). Chez Amarris, l’expert-comptable dédié à votre holding vous garantit le respect de toutes vos obligations légales. En plus de structurer les contrats de travail, il assure une gestion optimale de la paie.

En revanche, il est rare pour une holding passive de recruter. En l’absence de toute activité économique liée à la gestion de ses filiales, elle ne nécessite pas de personnel.

L’inconvénient principal de la création d’une holding réside dans sa complexité administrative. Cette structuration implique la gestion d’une entité supplémentaire au reste du groupe de société. Il est important de choisir la bonne forme juridique : SA (Société anonyme), SARL (Société anonyme à responsabilité limitée) ou holding SAS (Société par actions simplifiée).

La gestion administrative d’une holding est plus complexe dans le cas d’une entreprise individuelle. Elle relève de plusieurs obligations spécifiques, telles que l’établissement de documents comptables consolidés. Ces exigences entraînent une augmentation des coûts de gestion. Un expert-comptable maîtrisant le montage des holdings vous simplifie ces démarches, tout en réduisant ses charges relatives.

Le régime d’une holding présente des risques financiers. L’administration fiscale met ce type de montage financier sous haute surveillance. La déductibilité des frais est remise en question à la moindre non-conformité des prestations fournies. La gestion de votre holding doit respecter des conditions strictes. Une expertise technique pointue est indispensable pour profiter des avantages fiscaux.

Le coût de la création d’une holding dépend de la forme juridique choisie. Il faut compter entre 140 et 170 euros pour la création d’une SARL, par exemple. Ces frais incluent les formalités de greffe plus les annonces légales. Le dépôt du capital social s’élève de 69 à 100 euros hors taxes. À cela, il faut ajouter les honoraires d’un commissaire aux apports. Le recours à ce professionnel est obligatoire dans le cas d’un apport en nature d’un bien immobilier.

Étant donné la complexité du montage d’une holding, l’accompagnement par des experts comptables, juridiques ou fiscaux est indispensable. Les tarifs de ces conseillers varient de 500 à 3 000 euros pour la création de l’entreprise et la rédaction des statuts.

Il existe différentes méthodes :

• La création d’une holding normale : il s’agit de créer une nouvelle société, avant d’investir son capital dans des filiales. Ces sociétés filles peuvent être vos entreprises actuelles, de futures acquisitions ou créations.
• La création d’une holding par le bas : une société inclut son activité à celle d’une autre pour devenir sa filiale grâce à un apport partiel d’actifs. Cette méthode est complexe. Elle nécessite l’intervention d’un commissaire aux comptes. Cela dit, elle peut vous faciliter la création de la holding, avec l’accompagnement d’un expert-comptable.
• La création d’une holding par le haut : plusieurs sociétés apportent leurs parts sociales lors du montage de la holding pour l’augmentation de son capital social. Un traité d’apport comme le recours à un commissaire aux comptes ou aux apports sont importants pour évaluer les parts de chaque société.

Indépendamment de la méthode de création choisie, nous vous recommandons de faire appel à un expert-comptable spécialiste en montage de holding. Son accompagnement est une assurance de réussite pour votre projet.

Une holding active dispose d’une large palette de prestations facturables à ses filiales. La facturation couvre notamment les services administratifs, la gestion des ressources humaines, le support informatique et le conseil stratégique.

Les management fees représentent la rémunération de ces prestations. Pour garantir leur déductibilité fiscale, une convention détaillée doit préciser la nature exacte des services et leur mode de facturation. Le montant facturé reste proportionnel aux services rendus, conditionnés aux prix du marché.

La TVA s’applique généralement au taux normal de 20% sur ces prestations. Une holding passive, limitée à la gestion de participations, ne peut pas facturer ce type de services à ses filiales au risque d’une requalification par l’administration fiscale.