Ces peurs, fondées ou non, paralysent tout(e) futur(e) entrepreneur(se). S’en suivent des craintes et blocages qui n’attendent qu’à être dépassés. Notre équipe a recensé les angoisses les plus fréquentes et les solutions possibles quand il s’agit de se lancer dans le grand bain de la création d’entreprise. Promis, tout va bien se dérouler.
1. L’insécurité financière quand on entreprend
Crise aidant, c’est une peur qui mérite d’être abordée et soulignée. Quitter un travail de salarié pour se lancer, c’est se détacher d’une situation stable financièrement et s’émanciper des avantages : primes, intéressements, tickets restaurants, prise en charge de certains frais… Le package complet quoi.
Et pourtant, des solutions sont là pour vous aider dans les premières années d’entrepreneuriat. Nous abordons tous les sujets autour des aides et financements possibles pour bien démarrer son activité.
Nathalie, expert-comptable Amarris vous détaille dans notre vidéo l’ensemble des allocations, pour que vous puissiez choisir les aides Pôle Emploi qui seront les plus adaptées pour vous.
Bon à savoir, après une démission, saviez-vous que vous pouvez aussi toucher le chômage pour financer votre création d’entreprise ? Mais attention, cela suppose de respecter une formalité obligatoire : un RDV avec un conseiller en évolution professionnelle à caler avec Pôle emploi impérativement avant de démissionner.
Et d’ailleurs niveau bon plan pour le démarrage de votre structure, on vous glisse que le programme « Lance ta boîte » vous propose la gratuité des honoraires de création d’entreprise, histoire de se lancer dans des conditions optimales avec les meilleurs conseils comptables
2. Trouver des interlocuteurs de confiance
« Dis, tu ne connaîtrais pas un bon juriste ? »
« Complètement, j’ai même bon contact à te donner… »
C’est sûr, rester solo avec ses préoccupations, c’est un stress quotidien… Alors communiquez et mettez-vous en mouvement pour découvrir de nouvelles personnalités et professionnels. Inscrivez-vous à différents évènements à propos de l’entrepreneuriat. Ceci vous servira de base contact pour constituer votre succès de demain. On pense notamment à la CCI, BPI, l’APEC qui proposent des ateliers et accompagnements sur la création d’entreprise, en étant au plus près de chez vous. Pour travailler sur son réseau de manière numérique, pensez chaque jour aux différents outils comme LinkedIn, Slack, les groupes Facebook dédiés…
Vous l’aurez compris, un réseau à la fois physique et digital sera un vrai levier pour valoriser demain votre lancement et favoriser votre notoriété ainsi que le bouche-à-oreille.
3. Faire 1000 métiers en 1 quand on se lance
Tour à tour commercial, DAF, graphiste, vidéaste ou encore responsable SAV, vous le savez, l’entrepreneuriat rime avec multitasking et polyvalence des métiers. Sur certains aspects, vous allez assurer et même prendre du plaisir à découvrir des missions liées à votre cœur d’activité (par exemple, la communication sur les réseaux sociaux quand vous lancez une activité de consulting ou bien un commerce de vente) et pour d’autres aspects… vous appréhendez beaucoup plus et c’est normal (à tout hasard, la comptabilité et c’est pour ça qu’on est là) !
Le must est de lister les domaines pour lesquels vous allez pouvoir garder la main et maîtriser. Et puis, d’un autre côté, les points qui méritent définitivement une expertise métier, par exemple le juridique et la comptabilité. Vous gagnerez en efficience (difficile parfois d’être juge et parti) et ainsi vous alléger en charge mentale pour vous focus sur votre cœur de métier.
4. La charge mentale et le déséquilibre vie pro/vie pero
On y vient enfin… Comment réguler son temps pro quand on se lance ? Vaste sujet. Certains seront adeptes du « je donne tout pour n’avoir aucun regret sur mon lancement » et d’autres teams conserveront des rituels perso (sport, activités manuelles, lecture…) qui permettent de ne pas se donner corps et âme à son projet, au risque de s’oublier vraiment.
La recette miracle ? S’écouter. C’est aussi se laisser le temps de prendre en main les sujets et priorités pour in fine ne pas culpabiliser de passer du temps off. En effet, s’octroyer du temps pour soi sera toujours payant quand on entreprend. Rappel important à coller sur le frigo : l’entrepreunariat en 2023, c’est une course de fond, pas un sprint.
Bien sûr votre future activité va vous prendre du temps, risque même de vous obséder parfois jour et nuit. Alors dans ces cas-là ; ne restez pas isolé(e), parlez-en à vos proches et à votre réseau pour éviter le sentiment de solitude qui pourrait s’installer.
5. Le sentiment d’illégitimité à gérer une entreprise
Le fait de partager son ressenti va aussi vous faire prendre du recul. Vous ne serez jamais solo à ressentir cette illégitimité dans le fait d’entreprendre. On évoque souvent le syndrome de l’imposteur dans le contexte professionnel en tant que salarié mais on peut le retrouver fréquemment dans le fait d’entreprendre : trop jeune, pas assez formé, peu d’expérience sur tel ou tel sujet…
Parler avec des pairs c’est dédramatiser, se sentir à sa place et se challenger. Vous méritez de vous lancer, d’incarner votre propre aventure, avec vos propres codes.
Rester vous-même fera de vous l’entrepreneur que vous rêviez d’être, ni plus ni moins.
Entreprendre, c’est une aventure pour soi.
Pour conclure autour des freins, craintes et barrières qui vont vous limiter dans vos actions pour entreprendre, rassurez-vous, elles sont souvent partagées par 98% des entrepreneurs d’hier et de demain.
Le conseil de votre expert-comptable : un projet bien préparé limite l’inconnu et donc les peurs !
Ces peurs qui peuvent paralyser ou du moins, vous ralentir dans la mise en route de votre projet sont légitimes, mais pas insurmontables. C’est humain, l’inconnu est inconfortable et pour justement ne pas vous laisser gagner par l’inquiétude, posez sur le papier vos hypothèses, vos inquiétudes et interrogations…
Tout ce qui vous passe par la tête et génère des interrogations est bon à noter quand on s’apprête à quasiment changer de vie. Et pour chacun, focalisez vous sur l’action, le concret : qu’est ce qui dans mon offre, ma prestation, me permet de lever tel ou tel doute ? Qu’est-ce qui me différencie et peut être ma véritable valeur ajoutée ? Pour la partie financière, quelles sont les hypothèses de business raisonnables sur lesquelles je peux tabler en année 1, année 2, etc…
Voilà ! Vous adoptez la posture de l’entrepreneur ! En vous focalisant sur l’action, les informations concrètes liées à votre activité et les leviers à actionner, vous êtes déjà dans votre activité, dans la préparation d’un prévisionnel. Bref, vous y êtes et c’est le bon moment pour solliciter l’avis d’un expert-comptable. La plupart proposent des RDV conseil aux créateurs d’entreprises pour les aider à valider leur projet.
Je veux déléguer ma compta à des pros >
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