Les matériels de pulvérisation de produits phytopharmaceutiques doivent faire l’objet d’un contrôle périodique. Les modalités de ce contrôle viennent d’évoluer. Qu’est-ce qui change ?
Produits phytopharmaceutiques : le contrôle des pulvérisateurs évolue
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2009, les pulvérisateurs de produits phytopharmaceutiques font l’objet d’un contrôle périodique obligatoire.
L’objectif de ce contrôle est de vérifier que le matériel est conforme à des exigences sanitaires, environnementales et de sécurité, fixées par les autorités, dans le but d’assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement.
Il est effectué à l’initiative du propriétaire du matériel, par un organisme d’inspection agréé.
Depuis le 17 février 2023, le déroulé de ces contrôles a évolué :
- les modalités de contrôle et d’apposition par l’inspecteur lui-même de l’identifiant sur le pulvérisateur sont précisées (annexe I) ;
- des points expressément listés (annexe II) doivent obligatoirement faire l’objet d’un examen lors du contrôle mené par l’inspecteur ;
- les actions à mener en présence d’une impossibilité d’examen en raison d’un problème de conception, de maintenance ou d’un vice de conception sont fixées ;
- la vignette remise en l’absence de défauts doit être conforme à un modèle-type (annexe III) ;
- les modalités de la contre-visite, quand il y en a une, sont également fixées ;
- le rapport d’inspection doit être conforme à un modèle-type (annexe IV).
Source : Arrêté du 25 janvier 2023 modifiant l’arrêté du 18 décembre 2008 relatif aux modalités de contrôle des pulvérisateurs pris en application du 1° de l’article D. 256-14 du Code rural et de la pêche maritime
Produits phytopharmaceutiques : des pulvérisateurs sous contrôle © Copyright WebLex – 2023